CBSA considers electronic tracking of detainees rather than holding them in custody

In the criminal justice system, electronic supervision usually means using an ankle bracelet or something similar to track people via GPS or cellular data. File

OTTAWA — The Canada Border Services Agency is looking into tracking detainees electronically, rather than keeping them in custody.

A government tender posted online this month asks industry for feedback on how to manage alternatives to detention, “including a community supervision program supported with electronic supervision tools,” for people detained under the Immigration and Refugee Protection Act.

In the criminal justice system, electronic supervision usually means using an ankle bracelet or something similar to track people via GPS or cellular data. It’s used in several Canadian jurisdictions, including Nova Scotia and Ontario.

The CBSA has the oft-criticized — and largely unchecked — power to hold non-Canadians  in migrant detention centres indefinitely. There are usually about 600 “clients” in custody, according to the tender.

In March, the agency said two people had died in custody in the space of a week, but gave no details. There have been at least a dozen similar deaths since 2000.

With the government promising to increase oversight, the agency appears to be looking for ways to reform its practices.

“Detention guidelines require CBSA officers to consider all reasonable alternatives before detaining someone for immigration purposes and will consider all release proposals presented by or on behalf of the detainee,” spokeswoman Wendy Atkin said.

These can include release on the condition that people report regularly to CBSA on their activities, cash deposits or bail programs.

The CBSA would not say whether it had tried ankle bracelets or the like.

But Canada’s Immigration and Refugee Protection Regulations do not mention the technology.

According to a Citizenship and Immigration manual, if a deposit is taken instead detention, migrants must “keep the peace and be of good behaviour,” report to immigration or border services officers when required and give 48 hours ‘notice of changes of address. There is no mention of electronic supervision.

Omar Khadr leaves court in September 2015 after a judge ruled his electronic-monitoring bracelet could be removed.

Omar Khadr leaves court in September 2015 after a judge ruled his electronic-monitoring bracelet could be removed.

The request for information, posted May 13, is looking for outside experts who can help provide “enhanced” alternatives “in the form of community-based services and programming,” said Atkin.

“Internal quality assurance monitoring and monitoring from stakeholders have highlighted the need to continue to build upon available alternatives to detention.”

Public Safety Minister Ralph Goodale plans to convene an all-party parliamentary committee this year to look at the activities of CBSA and other security and intelligence agencies.

“We will also be looking at where there are gaps or holes in the existing architecture,” Goodale said in a scrum Wednesday.

“One obvious one is CBSA, the border services agency that has no review mechanism whatsoever.”

Electronic monitoring became a contentious topic after a judge ruled in September having to wear an ankle bracelet was too restrictive for Omar Khadr, the former Guantanamo Bay prisoner, who returned to Canada in 2012 and was released on bail last May.

Because Khadr is a Canadian citizen, border services and immigration systems would not have been responsible for monitoring him.
Marie-Danielle Smith
Monday, May 23, 2016

Airbnb

Québec : Pour louer son appartement sur Airbnb il faut avertir le propriétaire

Bien que la décision de ce tribunal administratif impose au locataire de faire approuver ses activités de sous-location par le propriétaire, ce dernier ne peut pas augmenter le loyer de son locataire.

Cette saga a commencé lorsque le propriétaire d’un bel appartement au centre-ville de Montréal s’est rendu compte que son loyer loué à 1,770 dollars par mois rapportait 3,600 dollars mensuellement au locataire sur Airbnb.

Extrait du jugement :

Si les [propriétaires] augmentent les loyers en proportion de ceux pratiqués sur le marché du locatif non résidentiel (exemple : Airbnb), c’est le marché locatif régulier qui s’arrimera […] Il en résultera une hausse des loyers au détriment des locataires résidentiels de long terme.

La Régie estime que cette pratique doit être encadrée rapidement car le locataire de l’appartement dit ne pas y résider car il possède une maison dans un autre quartier de Montréal et vit la moitié du temps à Toronto en Ontario, la province voisine du Québec.

Appartement Montreal

Appartement Montreal

La Régie s’inquiète même des effets que pourrait avoir cette pratique sur le marché locatif:

Le signal qu’envoient ces sous-locations très lucratives aux [propriétaires] est que la valeur locative du logement ne représente pas celle du marché locatif, de sorte que son arrimage sera toujours à la hausse.

Selon le jugement de la Régie, le locataire devra aviser son propriétaire et obtenir son consentement pour chaque sous-location qu’il planifie.

Le propriétaire aura 15 jours pour refuser mais il devra invoquer des motifs sérieux.

 

RCI avec Radio-Canada (selon une texte du journaliste Thomas Gerbet)

Panama Papers

Panama Papers : RBC, une banque canadienne, décide de coopérer avec le fisc

L’institution financière RBC (la Banque Royale du Canada) a décidé de remettre à l’Agence du revenu du Canada les dossiers de ses clients qui ont eu recours aux services de la firme d’avocats Mossack Fonseca.

Cette firme panaméenne est au cœur du scandale des Panama Papers. Le fisc canadien veut ainsi vérifier si des clients de la RBC auraient éviter de déclarer tous leurs revenus en ayant recours aux services de Mossack Fonseca.

« Nous respectons la confidentialité de nos clients selon les limites de la loi et nous collaborons avec toutes les autorités. » Tanis Feasby, porte-parole de la banque RBC

Comme l’écrit le journaliste Frédéric Zalack, de l’émission de télé Enquête de Radio-Canada :

Il n’est pas illégal de posséder une société dans un paradis fiscal pourvu que tous les revenus soient déclarés au Canada et que tous les avoirs de plus de 100,000 dollars détenus à l’étranger soient divulgués au fisc.

La fuite de documents du cabinet Mossack Fonseca a lancé une vaste réflexion sur les paradis fiscaux un peu partout dans le monde. © Arnulfo Franco/AP Photo

La fuite de documents du cabinet Mossack Fonseca a lancé une vaste réflexion sur les paradis fiscaux un peu partout dans le monde. © Arnulfo Franco/AP Photo

Selon des recherches approfondies effectuées conjointement par Radio-Canada et le quotidien Toronto Star, au moins 429 sociétés liées à la RBC ont utilisé les services de Mossack Fonseca et 45 d’entre elles étaient toujours actives en 2015.

Cette décision de la RBC, de coopérer avec l’Agence du revenu du Canada, a aussi été corroborée par la Bureau d’enquête du quotidien Le Journal de Montréal qui dit avoir reçu un courriel du fisc fédéral.

L’Agence de revenu du Canada veut « s’assurer que tous les contribuables canadiens identifiés dans le cadre des Panama Papers sont poursuivis » a écrit Hugo Joncas, journaliste au Journal de Montréal.

RCI avec Radio-Canada (selon un texte de Frédéric Zalack avec Zach Dubinsky)